Structures et Services Diocécains - ARCHIDIOCESE DE CONAKRY - UNREGISTERED VERSION

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Structures et Services Diocécains

PRESENTATION

STRUCTURES ET SERVICES DIOCESAINS

Archevêque de Conakry : S.E. Mgr Vincent Coulibaly
Né le 16 Mars 1953 à Kéniéran. Ordonné prêtre le 9 Mai 1981. Nommé premier évêque du diocèse de Kankan le 17 Novembre 1993. Ordonné évêque le 12 Février 1994 à Kankan. Nommé le 6 Mai 2003 Archevêque de Conakry et intronisé le 15 Juin 2003.
Vicaire Général : Père Olivier Bangoura
Chancelier : Père François SYLLA
Econome : Jean Louis Cailleton
Secrétariat : Hélène Kamano

Conseil Episcopal
Mgr Vincent Coulibaly, Président
Père François SYLLA :Secrétaire et chargé des affaires juridiques
Père Olivier Bangoura Bangoura : Secrétaire et chargé de l’administration et de la pastorale sociale
Père Jean-David Soumah :Vicaire Episcopal chargé de la catéchèse

Conseil des Affaires Economiques
Président :Mgr.Vincent Coulibaly
Secrétaire :Jean-Emile Salami
Membres : Mme Joséphine Guilao, Mme Marthe Foromo, M. Simon-Pierre Bangoura, M. André Bouillé, M. Alfred Traoré, M. Augustin Léno, M. Maxime Koivogui, M. Félix Loua, Me Georges Destephen, Me Christian Sow, Mme Maurice Kamano.

Commissions diocésaines
1. Commission de la Catéchèse
Président : Père Jean David Soumah
Secrétaire :
2. Commission de la Liturgie
Président : Père Vincent Joseph KONATE
Secrétaire :
3. Commission de la Famille
Président : Père Sébastien Tama Bidiar
Vice-Président : M. Emmanuel Gnan
Secrétaire : M. Bernard Camara
4. Commission des Vocations
Président : Père Alphonse Désiré KOLIE
Secrétaire : Père Clément OULARE
5. Commission de la Jeunesse
Président : Père
Secrétaire diocésain :  M. Charles Quénum
Secrétaire adjoint :
6. Commission de la Formation Permanente
Président : Père
Secrétaire : Père
7. Commission de la Communication sociale
Président : Père Albert Pakata CAMARA
Secrétaire :
8. Commission de la Pastorale Sociale
Président : Père André Mamadouba CAMARA
Secrétaire :
9. Commission des pèlerinages

A l'étranger :
Président : Mgr Vincent Coulibaly
1er Vice Président : Mme Joséphine Guilao
2ème Vice Président : M. Emmanuel Gnan
Secrétaire : Mme Madeleine Koundouno
A Boffa : Père André SOW
10. Commission  de l'Enseignement catholique
Président : Frère Stéphane Léon Sané
11. Commission du Laïcat et du dialogue inter-religieux
Président : Père
Secrétaire :
12. Commission Justice et Paix
Président : Père
Secrétaire :
13. Commission d'organisation
Président : Mgr Vincent Coulibaly
Vice Président :
Finances : M. Jean Emile Salami
Secrétaire :
Aumoneries diocésaines
Scouts et Guides : Père Eric Marie Dugourlay
J.O.C. : Père Antoine Camara
CV - AV : Père Frédéric LOTTY
Enfants de la rue : Père Etienne Stirnemann
Association des Intellectuels chrétiens :
Associations pieuses apostoliques : Père
Association des Femmes Catholiques : Père André Bernard CAMARA
Association des Veuves chrétiennes : Père André Bernard CAMARA

Pèlerinage à Saint Joseph et à la Vierge Marie à BOFFA
Dans l’Archidiocèse de Conakry, le pèlerinage se fait à BOFFA, sur les lieux de la fondation de la première mission Catholique en Guinée, en 1877, à 142km de la capitale, Conakry.
Le premier pèlerinage vit le jour le 1er Mai 1963, en la fête de Saint Joseph, à l’initiative de S.E.  Mgr Raymond-Marie Tchidimbo, Archevêque de Conakry. Mais la tradition du pèlerinage annuel s’est établi et amplifié sous le règne de S.E. Mgr Robert Sarah, 2ème Archevêque africain de Conakry à partir de 1988.
Ce pèlerinage annuel a pris des dimensions nationales. Le rendez-vous est fixé chaque année au premier dimanche de Mai. Des milliers de pèlerins se mettent en route des paroisses de l’Archidiocèse, à pied, parfois sur 400km, pour rejoindre Boffa, sur les rives du fleuve Rio-Pongo, ce fleuve sur lequel ont navigué les premiers missionnaires.
Aux différentes étapes, les pèlerins passent parfois la nuit à la belle étoile ; et les habitants des différents villages traversés apportent leur concours à la restauration des pèlerins et à l’aménagement des lieux de repos et de célébration de la messe. Les pèlerins engrangent aussi les intentions de prière confiées par les populations musulmanes des villages d’accueil, qui offrent aussi des cierges à brûler en leur nom à la grotte de Boffa. Les pèlerins reçoivent également les encouragements des villageois formulés dans des bénédictions d’usage, souhaitant que les pèlerins soient préservés sur la route, que Dieu exauce leurs prières et fasse porter du fruit à leur démarche de pénitence pour le bien-être et la paix en Guinée.
Le pèlerinage s’étend sur 4 jours : les pèlerins arrivant le jeudi pour repartir le dimanche.
Il faut souligner les conditions pénibles de la traversée d’une rive à l’autre quand, dans un passé récent, il fallait compter avec le bac souvent en panne à l’arrivée et au départ. Les pèlerins n’avaient pas d’autre choix que d’emprunter des pirogues surchargées et exposées à tous les risques. De même, avant la réalisation du pont sur le fleuve Rio-Pongo en 2004,des pèlerins empruntaient des challands de la marine guinéenne au port de Conakry pour une traversée nocturne qui n’était pas à l’abri d’une mauvaise orientation pouvant conduire dans les eaux territoriales de la Guinée-Bissau voisine. Cette période héroïque reste gravée dans toutes les mémoires.
Les quatre jours de pèlerinage sont consacrés essentiellement à la prière intensive veillant la nuit à la grotte et devant le Saint-Sacrement. Les journées sont dévolues au programme élaboré par la Commission diocésaine du pèlerinage et qui comporte des réflexions et des échanges sur le thème de l’année et sur les orientations pastorales du diocèse. Les différents groupes (jeunes, femmes, mouvements, commissions) trouvent leurs places dans l’animation de ce pèlerinage.
Le vendredi est la journée de réconciliation, le samedi, la journée mariale ponctuée par la procession mariale qui traverse la ville de Boffa et prend fin par le renouvellement de la consécration de la Guinée à la Vierge Marie, Notre-Dame de Guinée.
Deux démarches significatives trouvent aussi leurs places dans le programme du pèlerinage. La première consiste à confier la mission de l’Eglise en Guinée à Saint-Joseph, le Saint patron de la première mission paroisse catholique, lui, l’hôte qui accueille les pèlerins à Boffa et dont la statue centenaire se dresse sur le perron du presbytère de Boffa, au bout de cette allée foulée par  les premiers missionnaires en 1877.
La deuxième démarche conduit les pèlerins sur les tombes des missionnaires qui reposent  au cimetière de la mission et dont certains sont morts à la fleure de l’âge, devenant semence de vie chrétienne en cette terre guinéenne.
La messe de clôture du pèlerinage de Boffa est rehaussée par la présence des autorités politiques et administratives nationales et régionales dont l’apport matériel et financier permet de soulager et d’améliorer les conditions de vie de ces milliers de pèlerins réunis dans un espace dépourvus d’infrastructures adéquates.
Le rendez-vous annuel du pèlerinage constitue un moment important et unique pour la consolidation de l’unité de la famille diocésaine. A l’occasion de la célébration du centenaire de l’Eglise Catholique en Guinée, en 1977, au cœur des épreuves de la confrontation de l’Eglise locale à la persécution de l’idéologie de la « révolution socialiste », les célébrations revêtirent un caractère solennel et international, malgré le manque de collaboration des Autorités politiques à la préparation et à la réalisation de ce grand événement. En ces années de douleur d’une Eglise décapitée, le peuple de Dieu veillait dans la prière et dans la foi, en union avec son chef, Mgr.Raymond-Marie Tchidimbo en prison dans la célèbre géôle  du Camp Boiro, de 1970 à 1979.

 
 
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